écoute, test et ferme ta gueule

Écoute, teste et ferme ta gueule

Comme beaucoup sur le web, je rêve de lire un article et d’y trouver une astuce ou un truc extraordinaire qui va révolutionner mon métier. J’entends beaucoup de confrères et de jeunes s’étonner du manque d’information sur notre métier, je ne suis pas d’accord. Pourtant, il est vrai qu’aucun article ne nous aiguille vraiment sur la façon de référencer tel ou tel type de site, de créer une communauté sur les réseaux sociaux ou d’obtenir plus de clients via le web (quoique…). Les événements gratuits (type SEOCamp) ne nous apportent pas non plus cette réponse qui nous sortirait de l’impasse… On pourrait continuer de rêvasser mais gardons les pieds sur terre. Le web ce n’est pas ça. Le web c’est ça :

Soyez à l’écoute du web

Sur le web, il existe des sources très intéressantes. Des hommes et des femmes prennent du temps, souvent gratuitement, pour vous donner des pistes, pour vous lancer, pour vous mettre sur les bons rails dès le départ. Ne soyez pas vexé si on ne vous donne pas la réponse que vous souhaitiez. Le savoir, les compétences, les connaissances, ça se paye et ça coûte cher !

Ces articles sont là, avant tout, pour vous apporter un autre point de vue. Prenez de la hauteur et écoutez ce qu’on vous raconte. Il y a souvent des messages cachés derrière les articles que vous pouvez lire sur la toile. Nombreux sont les référenceurs à ne donner que le quart de ce qu’ils savent vraiment. A vous de retenir ce qui vous servira plus tard. A vous de faire le tri dans ce que l’on vous raconte. A vous de recouper les articles pour obtenir la réponse et les données que vous cherchiez.

écoutez les autres

– Pour avancer, il faut d’abord écouter les autres –

Testez, testez et re-testez

L’algorithme de Google reste et restera un mystère comme celui de Facebook, Twitter et de leurs confrères (bien que certains arrivent à déchiffrer ces gros outils). Il n’existe pas de vérité sur le web. Une action peut marcher chez un premier client quand elle sera un échec total chez un second.

A vous de réaliser vos propres tests ! J’en fais le constat chaque jour dans mon métier. On est toujours confronté à de nouvelles problématiques. C’est excitant, avouez-le !

Lancez vos propres sites et regardez si une action marche. Réessayez ce test sur un second site mais dans une thématique différente et découvrez le résultat. Et ainsi de suite… notre métier c’est ça. Connaître des choses en s’appuyant sur des faits réels. Vous devez prendre de l’avance sur vos confrères. Vous devez avoir l’astuce avant les autres.

éprouvette test

– Multipliez les tests –

Les retours d’expériences sont essentiels et apporteront beaucoup aux personnes qui vous suivent. Quand vous lisez un article sur le web ne vous dites pas que la vérité est ici. C’est peut-être totalement faux. Testez par vous même avant de croire tout ce qui se dit sur le web. Je lis parfois des articles qui font froid dans le dos tant des aberrations sont présentes (ex : http://bit.ly/1FkyMZP > point n°4. Le site est pourtant recommandé en commentaire ici). Des clients me font également remonter des infos qu’ils ont lu à droite à gauche et qui sont totalement fausses (et parfois depuis des sources que l’on pourrait juger comme fiables).

Je le répète, notre métier est de tester pour savoir alors testez vous aussi !

Fermez- là

Cet article est avant un petit coup de gueule contre plusieurs choses qui me gênent dans la communauté, non pas SEO, mais dans la communauté web.

écoute, test et ferme ta gueule

– Ferme ta gueule –

1. Si vous n’êtes pas d’accord avec des articles, des personnes ou des idées alors prenez la parole ! Vous connaissez le web mieux que quiconque. Montez votre blog et proposez-nous vos articles, vos sujets, vos idées. Vous avez surement plein de trucs sympas à nous apporter alors faites-le ! Partagez, vous aussi, et ne vous plaignez plus que les autres ne partagent pas !

2. Prouvez ce que vous avancez. Ecrire sur des sujets c’est bien mais encore faut-il les maîtriser. Quand vous annoncez des choses, n’oubliez pas de le prouver. Montrez des chiffres, des faits, des exemples, vos articles auront alors plus de valeur aux yeux de vos lecteurs.

3. Soyez humble et écoutez vos aînés ! Une chose que j’ai apprise, c’est qu’il faut toujours écouter nos aînés dans cette sphère qu’est le web. Eux ont connu Internet à ses balbutiements, eux ont testé, eux ont encore l’envie et le désir de vous aidez ! Alors profitez-en 😉

Vous pourrez ne pas être d’accord avec cet article. Cela tombe bien, les commentaires sont ouverts à tous. Lâchez-vous !


Commentaires

10 réponses à “Écoute, teste et ferme ta gueule”

  1. Excellente argumentation !
    Je ne parle que pour moi-même, mais ce que je m’applique à transmettre concerne l’état d’esprit indispensable pour monter en puissance niveau SEO.
    J’essaye aussi de donner des débuts de pistes, notamment en conférence.
    Pour moi, 90% du job est fait si tu as capté le spirit. Ensuite, les moyens ne sont pas si compliqués à trouver et à mettre en oeuvre.
    Après, ce n’est pas mon style de faire des tutos « fichier/enregistrer sous ». D’autres font ça mieux que moi.
    Surtout, il faudrait un jour que les gens comprennent qu’on donne ce qu’on peut gratuitement, mais pour aller plus loin le gratuit ne vaut que son prix; c’est à dire pas grand chose.

  2. j aime bien cette droite 🙂 ca me rappel certaines discution que nous avons eu dernièrement et même un tweet : Testez, testez et re-testez.
    Avoir de l ambition c est aussi travailler dur car c est une passion et pas seulement parler.

  3. Tout d’abord, bravo pour ton titre percutant 🙂
    Et ensuite pour le contenu de l’article.

    Pour ma part, j’essaie d’être assez pédagogique dans mes articles et je vais parfois un peu plus loin que le « spirit » évoqué par Laurent. Mais sur le fond vous avez raisons, ce qui marche chez l’un ne fonctionne pas chez l’autre et il ne faut que très rarement prendre une technique pour ce qu’elle est mais la voir dans son environnement.
    En ce sens tester pour son propre cas est souvent indispensable.

    Sinon, je constate que ceux qui râlent le plus sur le manque de partage sont aussi très souvent ceux qui le pratique le moins.

    J’appuie aussi à 100% ce que dit Laurent. Forcément tout n’est pas gratuit. Le gratuit permet aux plus fins de dégager des idées, de creuser plus loin, mais ce n’est qu’une base qui nécessite du boulot personnel derrière.

    Pour ma part, je ne communique finalement qu’assez peu sur ce que j’utilise actuellement, même si cela se sent pour ceux qui lisent entre les lignes. Les techniques les plus avancées sont réservées à mes clients. Ensuite au bout de quelque temps, quand j’ai poussé une démarche à fond, je commence à rédiger sur les prémices. Il me semble d’ailleurs tout à fait normal de ne pas partager ce que je fais payer à ceux qui achètent mes prestations.

    Bien sur, quand je reviens sur des basiques ou quand je m’adresse aux débutants, je suis bien plus altruiste car je trouve sympa de partager sur un métier que j’adore.

  4. Tout à fait d’accord.

    Surtout sur le fait qu’il n’y a rien de gravé dans le marbre sur le web, et en particulier en matière de SEO.
    Certains « professionnels de la profession » arrivent à se convaincre de la pérennité d’une action parce que cette dernière fonctionne à un instant T. C’est bien beau de tracer des conclusions sur du sable mouvant mais quid de demain ? Après eux, le déluge ? Et l’humilité, alors ?

    Je pense qu’au contraire, il faut avoir une vision, essayer de sentir dans quelle direction risque de tourner le vent et avoir parfois le courage de ne pas céder à la facilité. (On trace parfois des chemins à l’abri des regards qui finissent par devenir des routes trop empruntées.)
    Et aussi, ça peut servir, faire des erreurs accumulées avec le temps un petit chapelet qu’on garde toujours sur soi, et qu’on ressort de sa poche quand une nouvelle « technique imparable et indétectable » (qui a déjà fait le tour du web, bien sûr) refait surface.

    Il me semble que 3/4 des techniques SEO viables ne sont au final que du bon sens, le 1/4 restant se pratique une blouse blanche sur le dos, une dose intelligence dans la caboche et beaucoup de parcimonie dans le bout des doigts.

  5. Salut Victor,

    Le titre m a fait cliqué , j aime bien dailleurs l idée d accrocher avec un titre fort et d être plus light après.
    Je suis aussi d accord avec toi, sur les tests, qui permettent de personnaliser son approche du metier .
    Je comprends aussi Laurent et son « spirit », je rajouterais que cest tout un état desprit , une bonne dose de curiosité et de passion…parfois je passe des heures à théoriser une SERP, et parfois sans aucune valeur ajoutée hormis la satisfaction d’avoir pigé un facteur sur une thématique précise. Au depart j’étais souvent exité à l’idée de partager cette vision (théorie), ou trouvaille avec la communauté, sur Twitter.. mais on m a souvent dit : FTG …
    Le problème selon moi c est:
    Peut on transmettre ce virus ? Peut on apprendre aux autres à sauto-former, à prendre l habitude de fouiner, à monter des blogs sites, textes, CMS différents. …?
    Parfois j en doute, d autres fois pendant des rencontres IRL (les after surtout^^) je suis surpris et enthousiaste de voir certains, même très jeunes avec le virus et des theories innovantes !
    Ça presage encore de belles perspectives quand à l avenir du web et ses communautés 😉

  6. Ce n’est pas moi qui vais dire le contraire à ce billet. Je suis même l’archétype du testeur fou que personne ne comprend puisque j’ai géré jusqu’à 200 sites en mode « white hat » sans aucune monétisation (ni pub ni affiliation) simplement par passion. Donc à fond perdu (certains diraient « investissement ») depuis 15 ans. C’est à ce prix (il est possible de dépenser moins ^^) qu’on se rend compte du charlatanisme de certains qui suivent aveuglément ce qui se dit sur les blogs les plus courus des salons.

    Pour ma part je n’ai pas partagé de « plans » (à part faire la pub de l’annuaire DMOZ) à proprement parler car j’ai toujours considéré que c’était :

    > scier la branche sur laquelle j’étais (je passe du temps pour ma veille, qui est ensuite facturée indirectement, cf. commentaires d’Axe-Net ou Laurent Bourrelly)

    > Le bon plan d’aujourd’hui peut s’avérer un traquenard demain si Google décide de pénaliser LE site sur lequel tous les moutons sont allés poser un lien. Donc je n’ai pas envie de participer de près ou de loin à la « chûte » de certain(e)s

    Par contre je partage toute ce que je peux sur l’environnement du référencement, les tendances, l’esprit critique à avoir face aux communiqués de Google, les bonnes pratiques vérifiées par l’expérience, les raccourcis de pensée à éviter face aux outils SEO, les formations que je trouve intéressantes etc sur mon blog « promoteur internet ».

  7. A vaincre sans péril on triomphe sans gloire, ton article résume parfaitement cet adage. Et pour ça je suis d’accord avec ton propos. Il faut un minimum avoir une démarche active pour obtenir des résultats.

    Reste que…

    Je trouve qu’aujourd’hui le SEO est considéré comme un trésor, un jackpot, un gâteau plus que comme un savoir. Or c’est bien ce dernier aspect qu’on essaye manifestement de démocratiser GRATUITEMENT avec la licence référencement. Des forums bien connus prônent également la libre circulation des connaissances. Bref, brider la transmission de son savoir, c’est comme si un avocat juriste donnant des cours à la Fac ne diffusait que 5% de son vécu sous prétexte qu’il doive en garder sous le pied pour les clients de son cabinet. Après tout c’est vrai, pourquoi ces étudiants fainéants en droit ne se contenteraient-ils pas du code civil pour apprendre?
    Selon moi, sans être péjoratif, le SEO se situe davantage du côté « rentier capitaliste parano » que du côté « Asso collaboratif » même si c’est une excellente communauté dans le fond.
    Outre des spots netlinking risquant d’être cramés, je pense donc qu’il n’y a pas de raisons valables de s’autocensurer….
    Ca reste mon point de vue évidemment…

  8. J’ai commencé en testant ce que les gens racontaient. Souvent je me disais qu’ils avaient torts, mais au final je n’appliquais pas les bonnes méthodes ou pas aussi bien 🙂

    Plus tard je me suis rendu compte que si 90% des tests finissaient K.O, les 10% restants sont la clé pour réussir nos projets. C’est là dessus qu’on doit se concentrer pour les faire fructifier.

  9. Bravo pour cet article, vrai et pertinent !!!!
    Moi ça me manque de ne pas pouvoir « partager » en live, voir d’aller bosser , de tps en tps, dans une sorte de « pépinière de Community Managers » où d’autres font le même boulot… pour confronter nos reflexions et observations… A nouveau métier nouvelles façons de faire ?
    Merci de ce cp de gueule, et merci à tous ceux qui prennent le temps, effectivement, de partager leurs techniques (ou un peu de leurs techniques !) sur les réseaux… Moi j’ai tellement de boulot que je n’ai que le temps de lire et… de bosser beaucoup !
    Bonne continuation…
    Charlotte

  10. Je réagis un peu tard sur ton article Victor mais c’est tellement vrai !
    Aujourd’hui la communauté SEO manque cruellement de « proactifs ». Certains attendent et ne prennent pas d’initiatives mais ce n’est pas une généralité comme par exemple avec le Google Black Day dernièrement.

    Mickael C