L’article d’aujourd’hui sort un peu de l’ordinaire. Nous allons parler de poker et de référencement naturel. L’objectif étant d’étudier les stratégies utilisées par quelques acteurs du poker en ligne.
Quoi que vous puissiez penser, le marché de poker est loin d’être un marché facile. Il est même en perte de vitesse en France. Le marché du poker est passé de 314 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011 à 241 millions d’euros en 2014.
Certains facteurs peuvent expliquer cette chute brutale d’attractivité :
- La crise économique… Mais le marché des paris sportifs et des paris hippiques se portent bien.
- La fin d’un effet de mode… Peu probable. Les grands événements attirent toujours plus de monde.
- La concurrence avec les sites non-autorisés en France. Là, c’est inquiétant. 47% des français (source) admettent jouer sur des sites non-agréés ARJEL – Autorité de Régulation des Jeux En Ligne. C’est un énorme manque à gagner pour les acteurs du poker qui jouent la carte de la légalité.
- Une fiscalité trop lourde. Oui, l’ARJEL taxe trop les sites de poker qui ont, du coup, du mal à se développer et à proposer des solutions innovantes et des offres attractives !
- Le manque de variantes. En France, deux variantes de poker sont autorisées alors qu’à l’étranger, il en existe plus d’une vingtaine. C’est un véritable frein au développement !
Je ne vais pas m’attarder davantage sur le marché du poker, mais avant de vous lancer dans votre étude, vous devez cerner le marché sur lequel vous allez travailler. Dans certains domaines, vous verrez que cela peut avoir de lourdes conséquences sur vos recommandations (je pense au domaine de la santé par exemple).
Trois acteurs français sur le marché du poker
Pour réaliser cette petite étude SEO, j’ai décidé de partir sur trois acteurs majeurs du poker français. Nous pourrons donc étudier, ensemble, les stratégies SEO adoptées par Pokerstars, Winamax et Unibet.
Pokerstars
Leader du marché mondial, Pokerstars est, bien évidemment, disponible en France. C’est aussi le site de poker qui attire le plus de monde dans ses salles online. Sa force de frappe permet à Pokerstars d’être un acteur innovant sur le marché du poker en ligne avec une large variété de parties, un volume de jeu inégalé et des promotions toujours plus intéressantes.
Winamax
Tout le monde connaît Winamax pour ses coups de génie au niveau publicitaire. Winamax est également l’un des acteurs du poker les plus plébiscités par les Français. Pour se développer, Winamax s’est constitué une team de joueurs professionnels avec, notamment, le grand « Patrick Bruel ». Depuis peu, Winamax s’est aussi lancé sur le marché des paris sportifs.
Unibet
Opérateur suédois, Unibet est plus réputé sur la scène étrangère que dans l’Hexagone. Le groupe Unibet a racheté la société « Eurosport Bet » (groupe TF1) lorsque celle-ci était en proie à quelques difficultés financières. Cet achat leur a permis de s’implanter plus facilement sur le marché français avec une offre triple : paris sportifs, paris hippiques, et donc, poker en ligne !
Positionnement et premier constat
Avant de s’intéresser aux pratiques SEO de nos trois acteurs, voyons un peu comment ces derniers se positionnent sur les moteurs de recherche. On s’intéressera qu’au positionnement SEO sur la partie Poker (certains acteurs proposent également des offres en paris sportifs).
Le positionnement en terme de mots-clés est très important pour ces groupes de poker. Le positionnement d’application web l’est tout autant. Sur mobile, les requêtes phares font directement apparaître les applications de poker à télécharger. Un gros travail de référencement pour application mobile existe donc bien chez ces acteurs.
Le positionnement SEO chez Pokerstars
Pour étudier le positionnement SEO de ce premier acteur, j’utilise le logiciel SEMRush. D’après l’outil, Pokerstars est positionné sur 1931 mots-clés entre la 1ère et la 20ème position :
- 825 mots-clés positionnés entre la 1ère et la 3ème position
- 655 mots-clés positionnés entre la 4ème et la 10ème position
- 451 mots-clés positionnés entre la 11ème et la 20ème position
Le mot-clé de marque « Pokerstars » est estimé à 49,500 en volume. C’est intéressant et nous y reviendrons plus tard.
Pour obtenir un volume plus précis, je vais d’ailleurs supprimer les requêtes liées à la marque « Pokerstars ». Je ne retrouve plus que 1442 mots-clés. Le branding se révèle donc très important chez les acteurs du poker en ligne français.
A première vue, « Pokerstars » semble jouir d’un bon positionnement SEO :
- 1er sur « poker en ligne »
- 1er sur « combinaison poker »
- 1er sur « comment jouer au poker »
- 4ème sur « règle poker »
- 5ème sur « poker » et « poker gratuit »
Pokerstars semble pourtant avoir perdu de nombreuses positions depuis cette année 2015. Il garde néanmoins le leadership sur le web. Pokerstars s’est également intéressé de près au positionnement SEO de son application puisqu’ils sont tout simplement en 1ère position sur les recherches mobiles.
Et chez Winamax ?
Chez Winamax, la donne semble assez similaire. Le groupe est positionné sur 1998 mots-clés :
- 807 mots-clés positionnés entre la 1ère et la 3ème position
- 556 mots-clés positionnés entre la 4ème et la 10ème position
- 635 mots-clés positionnés entre la 11ème et la 20ème position
Le mot-clé de marque « Winamax » est estimé à 368 000 en volume. La communication réalisée par « Winamax » semble, clairement, jouer un rôle dans l’acquisition du trafic SEO. D’ailleurs en excluant la marque « Winamax » des mots-clés positionnés, je ne retrouve plus que 760 mots-clés.
Le positionnement SEO semble moins bon que chez « Pokerstars » :
- 6ème sur « poker en ligne »
- 8ème sur « combinaison poker »
- 20ème sur « poker gratuit en ligne »
Winamax semble également avoir perdu quelques mots-clés positionnés depuis l’année 2015.
Unibet à la traîne
Chez Unibet, le constat est plus critique. Ils n’ont actuellement que 914 mots-clés positionnés dont :
- 131 mots-clés positionnés entre la 1ère et la 3ème position
- 308 mots-clés positionnés entre la 4ème et la 10ème position
- 475 mots-clés positionnés entre la 11ème et la 20ème position
Le mot-clé de marque « Unibet » est estimé à 201 000 en volume. Là aussi, l’image de marque et la communication réalisée par le groupe sont très importantes dans l’acquisition du trafic SEO. D’ailleurs en excluant la marque « Unibet » des mots-clés positionnés, je ne retrouve plus que 644 mots-clés. Chez Unibet, il faut également retirer les mots-clés liés aux « paris sportifs ». Là, on tombe à 306 mots-clés. Pour être plus précis, j’aurai dû retirer « prono », « hippique », « course », etc. J’aurai également du le faire pour Winamax.
Le positionnement SEO n’est pas non plus au meilleur de sa forme :
- 9ème sur « poker »
- 8ème sur « combinaison poker »
- 11ème sur « poker en ligne »
- 16ème sur « règles du poker »
Stratégie de contenu et respect du SEO chez les pokeristes
On peut déjà éliminer « Unibet » de notre étude. Le groupe ne dispose d’aucun contenu intéressant sur la partie « Poker ». C’est clairement dommage pour un acteur de cette envergure qui communique énormément. La communication pourrait avoir un double intérêt comme cela peut-être le cas chez Pokerstars ou Winamax. D’ailleurs pour ceux qui s’intéressent à la stratégie social média de Pokerstars, je vous invite à lire cet article paru chez My-guroo.com.
Une stratégie de contenu et les basiques du SEO chez pokerstars
Dès la page d’accueil, vous comprenez clairement qu’une équipe de consultants SEO se cache derrière le site. Une balise <title> optimisée sur « poker en ligne », un contenu textuel avec de multiple liens internes, notamment vers des pages « poker gratuit » ou encore « jeux de poker ». Mais ce n’est pas tout. Le groupe à créé énormément de contenu sur afin de viser les requêtes potentielles de sa cible :
- Salle de Poker
- École de Poker
- Règles du Poker
- Mains au Poker
- Jeux de Poker
- Limites au Poker
- …
Une page de contenu sur Pokerstars
Sur « Pokerstars », les pages respectent bien le balisage sémantique avec une balise <h1> optimisée sur la requête ciblée et cette <h1> est bien différente de la balise <title> (elle aussi est optimisée à bon escient). Le contenu est ensuite, structuré à l’aide de balises <h2> qui viennent bien compléter la sémantique de la balise <h1>.
Naturellement, cette belle page se positionne en 1ère position sur « combinaison poker »
Le groupe « Pokerstars » a vraiment misé sur la partie contenu. Des petits cocons ont d’ailleurs été créés même s’ils ne respectent pas à 100% le concept de Laurent Bourrelly.
Malgré tout, on retrouve quelques erreurs sur la partie on-site :
- Quelques erreurs 404 traînent sur le site
- Sur 1500 pages crawlées, j’observe quand même 146 URLs en 301
- Screaming Frog me ressort une vingtaine de balises <h1> dupliquée et 4 manquantes
- …
Le site est loin d’être clean. Pourtant avec un volume de pages si faible, les équipes techniques ne devraient pas mettre trop de temps pour corriger le tire. Pourquoi ne le font-ils pas ? Bonne question.
Par ailleurs, je suis étonné de voir que les microdonnées ne semblent pas intéresser les consultants SEO de Pokerstars. Pourtant, certaines données structurées pourraient être intéressantes : website, organization, breadcrumb, SiteNavigationElement, SoftwareApp… on pourrait même imaginer un système d’événement sur les tournois importants à venir en positionnant une page sur « Tournoi poker », une requête recherchée par la cible.
Un système de blog serait également à envisager. Il permettrait de positionner davantage de contenu et de multiplier les requêtes ciblées. Le côté fraîcheur peut aussi être apprécié par Google (ainsi que les partages sociaux qui en découleront).
La stratégie SEO chez Winamax
Winamax avait pris le parti en 2011 de jouer uniquement sur la partie off-site. Je ne fais que reprendre les dires de Christophe Schaming sur le Journal du Net.
Cette stratégie allait un peu plus loin que de simple action de netlinking. Un gros travail de communication et de linkbaiting a été réalisé. Aujourd’hui encore, Winamax est incontestablement le meilleur sur la partie communication. Ils occupent les réseaux sociaux et ont toujours de grandes idées en terme de com’ online et offline. Winamax s’est très vite orienté vers la vidéo : type de contenu qu’ils utilisent beaucoup. Pour autant, ils n’ont pas forcément, bien développer leur compte Youtube (seulement 1103 abonnés).
Le contenu textuel est également bien présent mais très mal utilisé. Par exemple pour cette page :
- https://www.winamax.fr/ecole-de-poker-evolution_regles-de-base_les-combinaisons
La balise <title> n’est pas optimisée. Le titre <h1> mériterait d’être accompagné du mot « poker ». Je ne parle même pas du balisage sémantique qui n’est tout simplement pas bon. Des gestes simples qui pourraient sauver des vies (ou des postes dans la société). Le contenu est également un peu short pour des pages aussi stratégiques. Un groupe comme Winamax pourrait vraiment faire beaucoup mieux (un contenu bien structuré, des balises optimisées, des infographies, de belles illustrations, une vidéo, etc.). Le cocon sémantique aurait toute son utilité sur des groupes de pages comme celles-ci.
Burk !!!
Winamax ne fait rien non plus au niveau de son fichier robots.txt. Evidemment les crawlers de Google s’en donne à cœur joie. Enfin, ils doivent surtout perdre une bonne partie de leur temps. Pour dire, ils n’ont même pas bloqué la page de connexion.
Un peu vide comme fichier robots.txt
Côté performance, les sites de poker ne sont pas les meilleurs sauf Unibet :
- Pokerstars : 3.787s (Time to First Byte)
- Winamax : 1.244s
- Unibet : 0.665s
Quand on sait combien la conversion est délicate sur ce type de sites, les acteurs du poker auraient tout intérêt à améliorer les temps de chargement sur leur site.
Popularité et netlinking
Je ne vais pas m’attarder longtemps sur la partie netlinking. Vous le savez tout comme moi, les géants de l’e-gaming achètent énormément de liens sponsorisés. Sur ce marché, ils n’ont pas vraiment le choix !
Sur sa version française, Pokerstars dispose de 763 000 backlinks pour 3215 domaines. Le Trust Flow donnée par Magestic SEO indique 45 contre 61 pour le Citation Flow. La part du nofollow est de 10% et 1/3 des liens sont effectués sur des images.
J’ai même pu retrouver un lien en commentaire de blog sur le site de Marie Pourreyron.
Ça validait light chez Marie à l’époque !
Je ne veux pas dire de bêtise, mais je crois qu’une partie du netlinking était sous-traitées à un très bon consultant de la sphère SEO (Julien Jimmenez).
Côté Winamax, le profil de liens est un peu plus soft. 116 000 backlinks pour plus de 500 domaines. Winamax dispose d’un Trust Flow de 52 contre un Citation Flow de 51. Un ratio très intéressant. Malgré des liens de bonne qualité, Winamax reste loin derrière Pokerstars et ne dispose pas de sa force de frappe. Winamax est aussi partenaire de la plupart des clubs de poker français : un choix judicieux pour obtenir des BL facilement.
Cependant, sur les 6 derniers mois, Winamax a clairement chuté sur sa requête phare en passant de la 6ème position à la 20ème place. Un manque à gagner certain pour un groupe qui se veut leader sur le marché du poker.
Que s’est-il passé entre les deux périodes ? – Source : seobserver.com
Conclusion :
Unibet est à la traîne : le manque de contenu se fait cruellement ressentir ! C’est dommage, car le groupe dispose d’une communication innovante et attractive. Pierre Ménès y est peut-être pour quelque chose… D’un point de vue technique, le groupe malgré un site rapide, peut faire beaucoup mieux !
Pokerstars est toujours leader sur son marché et dispose d’une grande force de frappe. L’optimisation on-site est bonne mais pourrait être développée davantage. Le contenu peut également être amélioré. Attention à la partie off-site avec une profil de liens qui pourrait tendre vers le non-naturel.
Winamax est très bon sur la communication, mais le netlinking n’est pas forcément maîtrisé (le naturel tourne en profil non-naturel). Winamax doit surtout s’attarder à la partie on-site. Les contenus sont corrects, mais l’optimisation est à revoir. Optimisation du crawl, rédaction, optimisation des balises et maillage devrait faire partie de leur priorité pour demain.
D’un point de vue générale, les acteurs du poker on de gros défis à relever :
- Le référencement de leurs applications
- La création et l’optimisation de contenu (Google News pourrait être une piste)
- Le référencement de leurs vidéos
- L’optimisation technique / améliorer le crawl des robots
- Surveiller et nettoyer leur profil de liens et obtenir de nouveaux liens de confiance
Je suis évidemment passé rapidement sur de nombreux éléments, mais il est intéressant de voir, que sur des acteurs majeurs du poker, les stratégies SEO adoptées sont assez différentes.
Si vous avez des infos complémentaires, n’hésitez pas à les ajouter en commentaire. Je pourrais compléter l’article si les remarques sont pertinentes. Et c’est potentiellement un BL à gagner pour vous 😉
Commentaires
20 réponses à “Stratégies SEO chez les sites de poker #1”
Good job !
Les gars de Winamax et PokerStars s’éduquent depuis de nombreuses années (parfois en frôlant la correctionnelle sur le plan éthique), alors qu’on croise beaucoup moins des SEO d’Unibet. Cela se ressent dans le découpage des parts de marché.
La dernière fois qu’on a dévoilé publiquement un audit de site de jeux d’argent en ligne, c’était beaucoup plus comique.
Tu as bien fait d’appuyer sur la reconnaissance de marque. Ce sont des budgets conséquents à la clef et ce n’est finalement que du marketing au bazooka.
T’inquiète, quand tu fais de la pub à la TV, ça ramène encore de l’oseille. Certes, ça ne paye plus comme avant.
Personnellement, j’observe que le secteur connexe du casino couine beaucoup moins.
PS : oui oui on va tâcher d’organiser un Poker SEO 😉
Quand je parlais d’audit rendu public, je faisais bien sûr référence à celui de Referencement.com qui faisait vraiment dans le foutage de gueule http://www.laurentbourrelly.com/blog/854.php
Il paraît que cette époque est révolue.
Bravo Victor pour cet article. J’apprécie le format à côté du sujet. J’ai quand même quelques éléments que je pense nécessaires comme critères d’analyse :
– Vous n’avez pas donné des précisions sur les ancres
– quid du webperf et du temps de chargement ?
– volume du contenu
– Sem ? Signaux sociaux ?
– mobile friendly
Merci 😉
Bonjour Alphabet (drôle de nom – je me suis permis de supprimer ton lien),
Je vais essayé de répondre rapidement à tes questions. Le but n’est pas non plus d’offrir un audit gratos à nos 3 acteurs du poker.
– Vous n’avez pas donné des précisions sur les ancres
Finalement, j’étais étonné de voir qu’ils ne bourrine pas tant que ça. Les derniers liens sont désopti qui plus est.
– quid du webperf et du temps de chargement ?
J’en parle au sein de l’article (TTFB). C’est Unibet qui semble le mieux armé à ce niveau.
– volume du contenu
Winamax à 33000 pages indexées mais la plupart ne me semble pas justifiées. Il faudrait creuser. Je pense quand même que Winamax dispose d’un contenu supérieur à ces concurrents. Unibet est à la traîne. Pokerstars est à 2000 contenus indexés et des bons (bien organisés et optimisés).
– Sem ? Signaux sociaux ?
SEM y’a grosse bataille entre Pokerstars et Winamax. Unibet semble absent.
Pour les signaux sociaux Pokerstars est loin devant. Winamax et Unibet on est stratégie tournée sur une communication fun. Les 3 sont présents sur la plupart des réseaux sociaux avec de belles actions.
– mobile friendly
Ils sont mobile friendly, et HTTPs pour les 3. Ils ont surtout un gros intérêt à développer le SEO d’application comme j’en parlais dans l’article.
Alphabet => concours SEO en cours…
Yep, je suis au courant je participe 🙂
Superbe analyse Victor dans ce domaine si intéressant qu’est le poker d’un point de vue SEO.
Intéressant aussi d’avoir quelqu’un qui met les pieds dans le plat sur un secteur touchy et qui s’y connait (Double Vainqueur Poker SEO Inside). J’ai pris plaisir à regarder cet audit qui démontre, s’il le fallait encore, que le contenu est désormais roi pour le géant de Moutain View.
Alors qu’auparavant, un linking « suffisait » pour placer un site sur des termes hyper concurrentiels de façon pérenne, on remarque aujourd’hui que l’aspect légitimité des liens en comparaison avec le volume d’un site est à prendre en compte.
Idem, ton audit démontre que le TF/CF de Majestic n’est pas un indicateur fiable à 100%, preuve en est avec WInamax qui galère et qui s’est même pris une pénalité apparemment alors qu’il est bien plus blanc que Pokerstars qui sont les plus gros porcs de l’univers poker.
Bref, pas mal de mythe démonté et de pistes offertes pour les SEO’s de ces Poker Room respectives ! Beau taf Victor !
En utilisant INSIGHT et sa base de 93 millions de mots-clés (sensiblement plus exhaustive que celle que tu a utilisé), je n’ai pas tout à fait le même rapport de force :
Pokerstars : 7 137 positions, pour 113K visites SEO estimées
Winamax, moins de positions (3 947), mais de meilleures qualité (374K visites SEO)
Et Unibet, seulement 1300 positions, mais 179K visites estimées, soit plus que Pokerstars
😉
Merci Lionel pour ton complément. Insight est surement meilleur que SEMRush sur la partie FR, je ne le nie pas.
Cependant, tu oublies de faire deux choses dans ton analyse :
– Supprimer les mots-clés relatifs aux paris sportifs (Pokerstars n’en fait pas alors que Winamax et surtout Unibet sont sur ce créneau)
– Supprimer les mots clés relatifs au branding (chez Winamax c’est énorme)
Je pense pouvoir dire sans me tromper qu’une grande majorité du trafic se fait sur la partie « Paris Sportifs » pour Unibet. Pour Winamax le coeur de métier est le Poker donc je pense qu’ils sont davantage présents sur le poker.
Voilà voilà.
Tout à fait !
Comment as-tu fait le tri des mots-clés ?
Sur SEMRush, on peut directement faire un tri en supprimant des « mots-clés ».
J’ai fais une analyse rapide. Pour être plus précis, il faudrait traiter l’ensemble des mots-clés dans Excel et les comparer entre chaque acteur.
Pokerstars et devant selon moi (sur la partie Poker). Et leur implantation à l’internationale est beaucoup mieux gérer (balises alternate & co).
Salut, bel article complet 😉
Pour ce qui est du rapport TF/CF, penses tu qu’il soit réellement pertinent dans le cadre de si gros sites ?
Je m’explique, si un de ces sites (et vu la niche et le nombre de BL on peut être quasi sur que oui) a déjà désavoué des liens, le TF ne veut plus rien dire. Hors, plus on arrive sur des niches concurrentielles/à fort CA, plus y’a de chance de tomber sur des sites SEO-gérés et donc des liens possiblement désavoués (ça fait beaucoup de conditionnel ^^)
Bref, plus tu nettoies/désavoues des liens sur un site, plus son TF/CF « googlien » s’éloigne de celui de Majestic, faisant donc de cette metrics une donnée totalement obsolète.
Ou alors je me trompe quelque part ?
Au contraire, je suis totalement d’accord avec toi. Même dans le cadre d’un petit site d’ailleurs. Le TF / CF est à prendre avec des pincettes selon moi. C’est une métrique parmi tant d’autre.
D’ailleurs on le voit bien : Winamax a de belles métriques mais reste derrière le géant Pokerstars qui fait nawak au niveau des liens. Pourquoi ? Comment l’expliquer ? Je préfère regarder les évolutions via SEOObserver pour le coup sur des sites aussi gros.
Bonjour Victor,
Excellent travail avec un bel audit que j’ai pris plaisir à lire.
« D’ailleurs on le voit bien : Winamax a de belles métriques mais reste derrière le géant Pokerstars qui fait nawak au niveau des liens. Pourquoi ? Comment l’expliquer ? »
On peut se demander si on est tous égaux face à Google. J’ai pu constaté que certains très gros annonceurs ne faisaient pas les choses de manières très propres sans vraiment être impacté dans les SERP. Je me demande s’ils n’ont pas une légitimité par leur ancienneté, leur notoriété et le volume de pages indexés ce qui permet de passer (un peu) au travers.
Unibet ne semble pas responsive. Le design n’est pas fluide contrairement aux 2 autres lorsqu’on le teste sur les différents formats.
Evidemment très agéable à lire.
Je suis par contre plus nuancé sur le duel Pokerstars / Winamax. Je ne sais pas quelle crédibilité tu accordes au TRAFFIC et TRAFFIC COST de SEMrush ?
Sur la base du trafic, Alexa semble confirmer de même une évolution favorable au profit de Winamax :
http://www.alexa.com/siteinfo/https%3A%2F%2Fwww.pokerstars.fr
http://www.alexa.com/siteinfo/https%3A%2F%2Fwww.winamax.fr
Erwan sur Alexa on voit bien que c’est la marque Winamax qui est surtout recherché, niveau SEO keyword c’est pas top top
Bonjour,
Superbe article, merci.
J’ai une question : sur Pokerstar, tu mets 146 urls en 301 dans des erreurs on-site. Est-ce la 301 que tu considères comme une erreur, le ratio 301/nb pages…? Tu as attisé ma curiosité 😉
Sur les backlinks, Pokerstar connaitra peut etre quelques remous en fin d’année même si, comme tu le précises dans les comm, ils sont majoritairement non optimisés (as-tu une idée du ratio ?).
Si tu veux des backlinks de cochon, je te conseille les comparateurs assurances avec pour le leader pas loin de 4.5M de BL.
Une petite coquille sur Popularité de Pokerstars, c’est du Citation Flow à 61 😉
Yohann
Merci, je viens de corriger la petite erreur.
Les 301 en interne sont néfastes pour moi car elles ralentissent le crawl de Google. Si il peut aller de A à B sans passer par C, il va plus vite. Si il va plus vite, il verra plus de pages. Si il voit plus de pages… et ainsi de suite. Je n’ai pas le ratio de tête mais ils ont 2000 pages indexées environ (donc 140 ça fait beaucoup trop déjà).
Concernant les BL non optimisé vs ceux optimisés je n’ai pas creuser. A première vue, ça semblait pas trop sale. Après faut pas rêver Pokerstars est quand même un sacré cochon sur l’aspect netlinking.
Excellente analyse. Merci pour les détails et pour l’explication. Les commentaires de Laurent et Sylvain sont également très intéressants. La démonstration sur l’intérêt du TF/CF de Majestic est top. Merci pour cette analyse avancée. Vivement la prochaine 😉
Super article! Très intéressant, on apprend beaucoup surtout sur la méthodologie 🙂